mercredi 21 septembre 2011

Un poème du XVI siècle

« Ces jours sanglants brisèrent mon cœur, m'enlevant jeunesse et ardeur. Votre esprit raffiné forçait l'admiration et très profondément, nous vous regretterons. C'est grand malheur pour nous, votre disparition. Votre vie fût d'un temps, comblé d'honneurs royaux. Aujourd'hui, votre chute afflige vos amis. Une branche pourrie sur un arbre si haut, craqua sous votre poids et vous voilà partie. Ces jours sanglants brisèrent mon cœur, m'enlevant jeunesse et ardeur. Car les désires aveugles des âmes ambitieuses qui vivement s'élèvent, causent une chute affreuse. Autour de la couronne, le tonnerre résonne. »
Sir Thomas Wyatt
Poète

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